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Jean-Louis Giovannoni

Jean-Louis Giovannoni est né à Paris en 1950. Il a exercé le métier d’assistant social dans un hôpital psychiatrique pendant 35 ans.

Écrivain, poète, traducteur du portugais, il fonde d’abord en 1972 avec un groupe de jeunes travailleurs sociaux la revue Champ social, publiée par les Éditions Solin. Puis, en 1977, il crée avec la poétesse Raphaële George la revue Les Cahiers du double qu’ils dirigent tous deux jusqu’en 1981.

Depuis quelques années, il se rend dans les prisons pour des lectures, anime des ateliers d’écriture à destination des personnes atteintes de maladies mentales ou en difficulté dans des groupes d’entraide mutuelle (GEM, à Reims, à Nancy) ou avec de jeunes autistes au sein d’établissements d’aide spécialisés.

Il conduit régulièrement des ateliers d’écriture dans des écoles primairescollèges et lycées.

De 2005 à 2007, il est membre du comité de rédaction de la revue Le Nouveau Recueil.

Il reçoit le prix Georges Perros en 2010 et devient Président de la Maison des écrivains et de la littérature (Mel) de juin 2011 à juin 2013.

Régulièrement invité en Résidence d’auteur, Jean-Louis Giovannoni organise et accompagne avec altruisme les publics avec lesquels il intervient, en milieu scolaire ou lors d’expositions, comme ce fut le cas récemment au musée Fragonard avec l’artiste peintre Stéphanie Ferrat (2019).

Auteur d’une trentaine d’ouvrages chez divers éditeurs (Unes, Leo Scheer, Lettres Vives, Champ Vallon), il compose une poésie de fragments interrogeant le malaise d’un rapport intime et extérieur au monde. 

Ce rapport à l’espace s’incarne jusqu’à une forme d’abstraction aérienne à la fin des années 80 (L’Invention de l’espace, L’Immobile est un gestePas japonais) avant de faire place à de nouvelles trajectoires, entre prose et poème.

Depuis les années 90, ses thèmes interrogent la violence des rapports sociaux, notamment dans ses « romans intérieurs » (Journal d’un veauLe Lai du solitaireL’Échangeur souterrain de la gare Saint-Lazare).

Il mêle fantasmagorie et biographie, grotesque et pulsion, dans une figuration du monde ou le fourmillement de l’invisible se mêle à l’instabilité des corps personnels et collectifs

 

Ses récentes parutions en poésie :

Tout corps entame, reproductions de gravures de Philippe Duthilleul, éditions Æncrages & Co, 2023.

Le visage volé, Poésies complètes 1981-1991, préface de François Heusbourg, tirage de tête : une gravure Jaume Plensa, éditions Unes, 2021.

L’air cicatrise vite, éditions Unes, 2019.

Né à Paris en 1950. Il exerce le métier d’assistant social dans un hôpital psychiatrique pendant 35 ans.

Il crée en 1977, avec Raphaële George, la revue Les Cahiers du double qu’ils codirigent tous deux jusqu’en 1981.

Derniers livres aux éditions Unes : Au présent de tous les temps, Dévoration lente, Le visage volé : poésie complète, L’échangeur souterrain de la gare St Lazare et L’air cicatrise vite.

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